reproduction

Tivoli (n°524), 2008
Huile sur toile, 160 x 160 cm
(appartient à l'artiste)

Gisèle Van Lange en appelle généralement au végétal qu'elle plante sur la surface blanche, tel un all over poursuivant son étalement bien au-delà des limites de la toile ou du papier. Et curieusement cet entrelacs plus ou moins dense suivant les œuvres n'apparaît pas de prime abord, tel un élément naturel, il est surtout structurant, bousculant la perception par la modification de l'échelle de représentation. Et cette végétation de se colleter à la peinture, de s'imposer là, tel un réseau dans le bleu des profondeurs, de disparaître presque totalement sous d'autres tonalités plus solaires. Tout est finalement abstrait dans une gamme chromatique qui semble sensible aux variations des saisons.

Claude Lorent (2009)

 


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