Des lianes s'unissent en d'étranges noces, tensions entrelacées qui donnent naissance aux accouplements déchirants.
De la déliquescence va jaillir une force nouvelle, car c'est dans la chaleur de l'humus, enfoui dans l'ombre viscérale, qu'éclosent les noyaux porteurs de germes triomphants.
À l'opposé du formalisme naturaliste, Gisèle Van Lange invente des formes organiques au sein de la transparence obscure du végétal.
Ses œuvres tentent d'éclaircir l'énigme de l'au-delà de notre temps éphémère ; ses formes étudient le mystère essentiel des êtres, sans jamais le résoudre, car les desseins du Créateur restent insaisissables.
Jacques De Maet |