reproduction

Ils sont éphémères (n°142), 1968
Huile sur toile, 146 x 195 cm
(collection État belge, en dépôt à la Faculté des Sciences Agronomiques, Gembloux)

Au temps des dérives entre véhémence expressionniste, réalisme dynamisé et art de synthèse, Gisèle Van Lange se distingue par une vision tout intériorisée, plus en mineur : l'éclat d'un jaune, d'un vert, tempérés par les gris bleus ou violacés ; une arabesque souple, des passages en douceur, des reptations de racines, des germinations lentes vers la lumière. On songe aux Correspondances baudelairiennes. Des bourgeonnements, des nœuds, des circulations de la sève dans les branches ou du sang dans les artères, des suggestions de corps, d'ossatures, de visages aussi.

Jean Goldmann (1999)

 


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